L’opération se situe sur le terrain de l’hôpital Jacques Monod à Granville. L’EHPAD s’est inscrit très simplement dans les lignes existantes du paysage que composait un environnement agreste, de bois, de prairies en cours d’urbanisation, et la maison de retraite existante.

Situé dans le prolongement, de même hauteur et suivant les mêmes orientations que cette dernière, l’EHPAD se greffe sur l’aile ouest de celle-ci et se différencie par un agencement original des éléments du programme exprimé en façade par une volumétrie très rythmée, traduction directe et sans fard du parti architectural.

Ce dernier découle directement de la réflexion sur la fonctionnalité de l’organisation de l’ensemble formé par les deux unités d’hébergement : l’unité Alzheimer de 20 lits et l’unité de vie de 45 chambres individuelles et commande l’agencement en plan des deux niveaux. Deux grands patios apportent aération et lumière naturelle aux espaces communs ainsi qu’aux deux grandes circulations qui innervent l’étage.

L’organisation des chambres réunies par groupe de 4 autour d’une petite aire centrale, produit en façade un fractionnement des volumes qui établit une transition entre les constructions hospitalière et le tissu pavillonnaire qui caractérise l’environnement immédiat.