Les bâtiments existants possèdent des façades caractéristiques des années 1980. Malgré la teinte « jaunâtre » qu’ont pris les murs avec le temps, la façade révèle peu de carences dans sa conception.

Les façades installent en revanche une verticalité trop assumée et leur répétition sur les trois immeubles procure une uniformité prégnante et une monotonie certaine.

Afin d’atténuer la massivité du bâtiment, une peau extérieure claire et légère (en equitone) dédouble les façades existantes, uniformisant ainsi la base et la surélévation de 2001.

Nous rapportons à ces façades des balcons suspendus métalliques légers, à l’esthétique contemporain, ayant pour vocation d’unifier les balcons existants non communicants. La disposition de ces balcons suspendus repose sur un principe de quinconce irrégulier qui anime les façades. Leur alternance élance le bâtiment et épouse sa verticalité et leur porte à faux créé un contraste fort avec les ombres projetées sur les façades. Ces variations d’étages offrent une nouvelle volumétrie et renforcent la qualité intrinsèque de chaque logement, conférant l’impression d’habiter au dernier étage à tous les étages.